L’anorexie, beaucoup de gens savent qu’il s’agit d’une maladie. Mais peu savent qu’il s’agit d’une maladie mentale, mortelle dans 20% des cas. Aujourd’hui encore, malgré les nombreux témoignages de personnes anorexiques et d’ex-anorexiques, beaucoup continuent à minimiser cette maladie. Le plus souvent à cause de l’incompréhension des malades et de la maladie elle-même.
Qu’est-ce que l’anorexie ?
L’anorexie est une maladie d’ordre psycho qui affecte la santé physique d’une personne. Plus précisément, il s’agit d’un trouble grave du comportement alimentaire.
L’anorexie touche généralement les femmes et survient le plus souvent lors de l’adolescence ou à l’âge adulte. A partir d’un certain stade, la maladie devient chronique et peut gangréner la vie d’une personne pendant plusieurs années. Or, comme il n’existe aucun traitement médicamenteux à celle-ci, la maladie présente un côté ravageur.
Comment se manifeste l’anorexie ?
Le symptôme le plus évident et le plus connu de l’anorexie est le refus du malade de s’alimenter. La personne anorexique, même lorsqu’elle a faim, refuse de s’alimenter par peur de grossir, même si elle est déjà très ou trop mince.
Les spécialistes assimilent davantage cette peur à une réelle obsession de ne pas grossir. Ce qui explique pourquoi de nombreuses personnes anorexiques se mettent à développer des comportements hors normes pour ne pas prendre de poids. On note par exemple le fait de pousser la restriction alimentaire à l’extrême, de prendre régulièrement et en quantité excessive des laxatifs ou encore de provoquer des vomissements.
Les origines de la maladie et les traitements
Les origines de l’anorexie sont nombreuses. La maladie peut provenir d’une vulnérabilité psycho ou génétique de la personne, de circonstances particulières (traumatisme lié au gain de poids ou à la nourriture, un travail qui exige de toujours rester mince), de facteurs socioculturels (dictat de la minceur), etc.
Il n’y aucun traitement médicamenteux de l’anorexie. La maladie ne peut se soigner que par une reprise progressive de poids et une psychothérapie adaptée.
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