Lors d’un récent voyage en Asie, j’ai eu l’occasion de suivre un bref stage d’initiation à la méditation. Ce fût très intéressant, et depuis mon retour “à la vie normale”, j’essaie de continuer cette pratique afin d’en tirer un maximum de ses bienfaits. Cela fait maintenant trois mois que je médite quotidiennement et j’ai pu continuer mon initiation
Où j’en suis, mon ressenti, ma progression… Le bilan, c’est par ici !
Déjà, la méditation, c’est quoi ?
C’est une recherche spirituelle. C’est une remise en question de ses propres conceptions et idées, l’observation et analyse de ses pensées et sensations pour mieux les comprendre, c’est prendre conscience de son mental, trouver la paix intérieure et le bonheur.
Tout un programme n’est-ce pas ?
Ça ne vient pas tout seul évidemment, il y a des techniques que j’ai pu découvrir en Asie et perfectionner lors d’un stage de méditation à Luxembourg une fois de retour à la maison.
La base, c’est de s’asseoir au calme dans la position du lotus, et dans un premier temps de se concentrer uniquement sur sa respiration et sur les sensations de son corps. Cette technique permet de ralentir le rythme effréné de nos pensées.
En tout cas, c’est le but…
Il n’y a pas de secret : la clé pour apprendre et progresser, c’est la pratique !
Au début, pour moi, ça ressemblait plutôt à ça :
“Bon alors… Respire et vide ton esprit… Facile à dire. Respirer ok, ça je sais faire. Vider mon esprit c’est une autre histoire… Allez chut. Respire et concentre-toi, observe tes sensations… Ouais ben j’observe que j’ai mal au dos. Ça fait combien de temps là? J’ai envie de bouger. J’ai faim aussi. Mince j’ai oublié de faire les courses ! Qu’est-ce qu’on va manger du coup ce soir ?… Ooooh mais chut enfin ! Concentre-toi là ! Arrête de penser et respire, allez… On n’a même plus de légumes…”
Et oui, j’ai réalisé à quel point mon esprit était actif, indiscipliné et volatil. C’est un sacré travail pour le dompter.
Il faut recommencer, réessayer, chaque jour. Ne pas se décourager, et aller un peu plus loin à chaque fois. Au début 5 minutes, puis 10, puis 30 si on s’en sent capable.
Et aujourd’hui ?
Je n’ai jamais lâché (même si ce fût dur par moments !) et j’arrive aujourd’hui à dédier entre 15 et 30 minutes de mon temps quotidien à la méditation. Le matin en me levant, en rentrant du travail, ou encore en allant me coucher. Ça dépend des jours.
Finalement, ce n’est pas si compliqué que ça en a l’air de trouver une demi-heure de son temps pour faire une pause et se recentrer.
Niveau santé, je suppose qu’il est encore trop tôt pour constater de réelles améliorations. Néanmoins, je constate déjà des changements dans mon comportement, dans ma manière de réagir et de penser.
Je suis moins sujette au stress.
Il faut le reconnaître, je suis de nature anxieuse. Il ne m’en faut pas beaucoup pour que le stress s’empare de moi. Et quand c’est le cas, difficile de me calmer ! Maintenant, quand je sens le stress s’installer, j’arrive à appuyer sur “pause” et stopper sa propagation : je m’immobilise, et respire profondément. Le tumulte dans ma tête s’apaise, les battement de mon coeur ralentissent, et j’arrive de nouveau à réfléchir. Hourra !
Je m’endors plus rapidement.
Les techniques de respiration utilisées en méditation sont idéales pour s’endormir plus facilement, car elles aident à détendre son corps et à apaiser son esprit. Je mets moins de temps qu’avant pour m’endormir, et je compte bien continuer à m’améliorer !
Je suis plus à l’écoute de mon corps.
Avant de découvrir la méditation, je savais que je ne prenais pas assez de temps pour moi. Mais à force de méditer, je me suis rendue compte que je ne prenais même pas le temps de m’écouter. Parfois le corps nous envoie des signaux (“je suis fatiguéééé”, “je travaille trooooop”, “j’ai besoin de natuuuuure”) mais on est tellement prise par le tourbillon de notre quotidien que l’on ne se pose même pas une minute pour écouter ce qu’il a à nous dire.
Maintenant, j’arrive plus facilement à identifier ces signaux, à les écouter, et à les prendre en compte. Je ne vous cache pas que je ne prend pas systématiquement le temps de faire une sieste ou passer un week-end au vert, mais au moins, je suis plus alerte de mes besoins.
Je laisse venir les choses telles qu’elles sont.
Avant, j’avais souvent la mauvaise habitude de trouver toujours quelque chose à redire à une situation. “Ce n’est pas assez comme ceci”, “c’est trop comme cela” , ou encore “ça aurait été encore mieux s’il y avait eu ça”… Sacré fille, jamais contente ! Maintenant, je constate que j’accepte la réalité plus facilement. Je revois mes exigences à la baisse, je suis plus positive, ouverte et réceptive. J’essaye de relativiser et de voir la vie du bon côté.
Je vis plus dans le présent
Au lieu de ressasser ce qui est passé ou de réfléchir à ce qui va arriver, j’arrive mieux à me concentrer sur le moment présent, et à l’apprécier.
Serais-je, en somme, plus heureuse ?
Evidemment, c’est un travail de longue haleine, et je ne vous cache pas que j’ai quelques coups de mou ! On ne passe pas du jour au lendemain à un tableau idyllique de la vie. Je constate du chemin que j’ai parcouru, mais je suis également consciente de la marge de progression qui me reste.
Finalement, la méditation, ça ne consiste pas seulement à s’asseoir et fermer les yeux. C’est essayer d’appliquer ces concepts dans la vie de tous les jours.
On pourrait croire (et pas tout le temps à tort !) que c’est ennuyeux, voire une perte de temps. Je ne vous jette pas la pierre, je suis moi-même passée par cette phase.
Et pourtant, maintenant je savoure ces moments où je me retrouve face à face avec moi-même.
Ceci n’est qu’un témoignage de ma propre expérience. Chacun fait son cheminement personnel.
Si vous aussi vous pratiquez la méditation, quel est vôtre ressenti ?
Si cela vous intéresse d’aller plus dans les détails, je vous conseille de jeter un oeil à cette infographie qui explique les bienfaits de la méditation sur le corps humain.
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